Choisir son nom de domaine
Le nom de domaine est au site ce que le terrain est à la maison
Qui irait construire sa villa au bord d'une décharge ou d'une autoroute ? Qui irait installer un commerce au milieu du désert ? En immobilier, tout le monde connaît les 3 règles d'or : l'emplacement, l'emplacement... et l'emplacement ! Il en est exactement de même pour votre site et son nom de domaine : le nom influe directement sur l'image véhiculée par le site et sur son trafic.
Un nom pour communiquer
Le nom de domaine peut être communiqué verbalement, par écrit (plaquettes, flyers, affiches, journaux) ou par les média (radio, TV, réseaux sociaux) Il est donc fondamental que le nom de domaine soit :
- beau à voir et à prononcer
- explicite, évocateur
- mémorisable
- facile à communiquer oralement sans ambigüité d'orthographe (tirets, pluriels, masculin / féminin...)
- doté d'une belle extension bien connue du public : com pour un projet international, fr (ch be ca ...) pour un projet national
Mots ou expressions génériques
Les mots réels (noms communs ou noms propres) sont mieux mémorisés que les mots imaginaires, quelle que soit leur longueur. Ils constituent de plus un excellent choix par leurs propriétés sémantiques et émotionnelles. Il ne faut pas confondre une identité basée sur un mot générique évocateur (actuelle.com ou parenthese.fr) avec un nom descriptif (lavelinge.com ou blousoncuir.fr) décrivant un produit ou une activité.
En cas de mots multiples, il faudra éviter l'usage du tiret, notamment en raison de la saisie souvent compliquée sur mobile et tablette. La lisibilité moindre du nom constitué de plusieurs mot peut être contournée pas l'usage de couleurs et de polices différenciant les mots.
Pseudo-mots
La disponibilité moindre des noms de domaine en mots réels peut amener au choix de mots imaginaires (Pseudo-mots) comme enzeo.com ou memora.fr.
Il faudra alors veiller à choisir un mot :
- court pour la mémorisation
- qui s’écrive comme ils s’entend pour éviter les erreurs
L'extension : point COM, point FR... point final !!!
Toutes les publicités indiquent aujourd'hui l'adresse du site de l'annonceur. Vous constaterez aisément que seules deux extensions y ont leur place en France: point COM et point FR.
L'étude "Réussir sur le Web" réalisée en 2018 par l'Afnic démontre que les extensions FR et COM représentent 92 % des extensions choisies par les entreprises françaises pour leur site internet, les autres extensions restant très marginales.
L'arrivée des nouvelles extensions régionales comme les .PARIS, .BZH et .ALSACE peuvent présenter localement des opportunités en complément d'un COM ou d'un FR. Mais l'utilisation d'une extension de second choix (CO, IO, NET, ORG, BIZ, EU, INFO...) n'est pas envisageable pour une entreprise dont elle entacherait sérieusement l'image de marque.
Et un nom de domaine descriptif ?
Vous pouvez choisir un nom descriptif comme identité d'un projet. L'exemple de meilleurtaux.com démontre qu'un nom de domaine descriptif peut même servir de marque à un réseau de points de vente physique. Cependant, vous ne pourrez pas déposer de marque valable avec un nom générique. Il vous sera très difficile, voir impossible de défendre ce nom face à un concurrent qui utiliserait un nom similaire, par exemple le même mot sous une autre extension. Un tel usage d'un nom descriptif n'est clairement pas recommandé.
Si vous disposez d'une marque, vous pouvez utiliser un nom descriptif pour créer un site satellite spécialisé sur une activité précise. Le nom de domaine descriptif facilite le travail de référencement. Le poids du nom de domaine dans l'algorithme de Google a cependant baissé ces dernières années, entrainant une forte diminution de l'avantage qu'il constituait. En revanche l'historique de référencement du nom peut vous aider à gagner un temps précieux pour votre référencement.